EPICURE: Plaisir et bonheur

ÉPICURE : PLAISIR ET BONHEUR

LETTRE À MÉNÉCÉE

Traduction d’Octave Hamelin,

Paris, Éd. Nathan, Coll. « Les intégrales de philo », 1982, p. 77-78

 

Il faut se rendre compte que parmi nos désirs, les uns sont naturels, les autres vains, et que, parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires et les autres naturels seulement. Parmi les désirs nécessaires, les uns sont nécessaires pour le bonheur, les autres pour la tranquillité du corps, les autres pour la vie même. Et en effet une théorie non erronée des désirs doit rapporter tout choix et toute aversion à la santé du corps et à l’ataraxie de l’âme, puisque c’est là la perfection même de la vie heureuse. Car nous faisons tout afin d’éviter la douleur physique et le trouble de l’âme. Lorsqu’une fois nous y avons réussi, toute l’agitation de l’âme tombe, l’être vivant n’ayant plus à s’acheminer vers quelque chose qui lui manque, ni à chercher autre chose pour parfaire le bien-être de l’âme et celui du corps. Nous n’avons en effet besoin du plaisir que quand, par suite de son absence, nous éprouvons de la douleur ; et quand nous n’éprouvons pas de douleur, nous n’avons plus besoin du plaisir.

C’est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. En effet, d’une part, le plaisir est reconnu par nous comme le bien primitif et conforme à notre nature, et c’est de lui que nous partons pour déterminer ce qu’il faut choisir et ce qu’il faut éviter ; d’autre part, c’est toujours à lui que nous aboutissons, puisque ce sont nos affections qui nous servent de règles pour mesurer et apprécier tout bien quelconque, si complexe qu’il soit. Mais précisément parce que le plaisir est le bien primitif et conforme à notre nature, nous ne recherchons pas tout plaisir, et il y a des cas où nous passons par-dessus beaucoup de plaisirs, savoir lorsqu’ils doivent avoir pour suite des peines qui les surpassent ; et d’autre part, il y a des peines que nous estimons valoir mieux que des plaisirs, savoir lorsque, après avoir longtemps supporté les douleurs, il doit résulter de là pour nous un plaisir qui les surpasse. Tout plaisir, pris en lui-même et dans sa nature propre, est donc un bien, et cependant tout plaisir n’est pas à rechercher ; pareillement, toute douleur est un mal, et pourtant toute douleur ne doit pas être évitée. En tout cas, chaque plaisir et chaque douleur doivent être appréciés par une comparaison des avantages et des inconvénients à attendre. Car le plaisir est toujours le bien, et la douleur le mal, seulement il y a des cas où nous traitons le bien comme un mal, et le mal, à son tour, comme un bien.

C’est un grand bien, à notre avis, que de se suffire à soi-même, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons, bien persuadés que ceux-là jouissent le plus vivement de l’opulence qui ont le moins besoin d’elle, et que tout ce qui est naturel est aisé à se procurer, et ce qui ne répond pas à un désir naturel, malaisé à se procurer.

 

La thèse du texte est claire. Ce qu’Épicure enseigne ici à son disciple Ménécée, c’est que « le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse ». Pourquoi la vie heureuse a-t-elle un « commencement » ? Parce qu’à tout moment de cette vie nous devons « déterminer », sans nous tromper, « ce qu’il faut choisir et ce qu’il faut éviter », et que nous ne pouvons le faire sans disposer d’avance du principe capable de nous guider correctement. Pourquoi la vie heureuse a-t-elle également une « fin » ? Parce que rien de ce qui nous arrive dans cette vie ne doit être jugé bon ou mauvais tant que nous ne l’avons pas soumis au critère permettant de le « mesurer », de « l’apprécier » correctement. Or le plaisir, soutient Épicure, répond à cette double exigence : c’est de lui seul qu’il convient de partir pour décider du chemin à suivre, et c’est vers lui seul qu’il faut se tourner pour estimer les choses à leur juste valeur.

L’idée qu’on se fait généralement du plaisir pourrait inspirer de fortes objections contre cette thèse. Quand un philosophe prétend fournir à son disciple la recette de la « vie heureuse », dira-t-on, il parle évidemment d’une vie relevant de la philosophie, d’une vie guidée par la raison. Le bonheur qu’il promet ne peut pas être celui qui surgit de la rencontre chanceuse entre l’aspiration momentanée d’un individu et ce que la vie lui apporte au même instant : l’expression « vie heureuse » doit désigner un bonheur durable, un bonheur qui n’est pas suspendu à la faveur ou à la défaveur incontrôlable des circonstances. Or rien ne paraît plus rebelle aux directives de la raison qu’une vie consacrée à la recherche du plaisir, et rien ne semble davantage nous rendre esclaves des événements.

Aux yeux d’Épicure, de telles objections viennent d’une méprise sur la nature du plaisir : on le confond avec ce qui n’est pas lui. C’est pourquoi, avant de formuler sa thèse, il consacre un premier paragraphe à expliquer ce que le plaisir est réellement. Il peut ensuite répondre aux objections en montrant, dans le deuxième paragraphe, qu’une vie dont le plaisir est « le commencement et la fin » est de ce fait même une vie guidée par la raison, et dans le troisième que cette vie permet à l’homme de se suffire à lui-même, le libérant ainsi de la pression des événements.

Pour avoir une idée de la nature exacte du plaisir selon Épicure, voyons comment il conclut le raisonnement qui occupe tout le premier paragraphe du texte : « Nous n’avons besoin du plaisir, écrit-il, que quand, par suite de son absence, nous éprouvons de la douleur ; et quand nous n’éprouvons pas de douleur, nous n’avons plus besoin du plaisir. » Le mot « nous » ne veut pas dire ici « nous les épicuriens », mais « nous les êtres humains », et même, plus généralement, « nous les êtres vivants ». Il n’y a donc pour nous, déclare Épicure, que deux états, la « douleur » et le « plaisir », chacun d’eux étant strictement défini par la négation de l’autre, la douleur par l’absence et le besoin du plaisir, le plaisir par la disparition de ce besoin. Cela exclut la possibilité d’un troisième état qui ne serait ni plaisir ni douleur, mais également celle d’un troisième état qui serait un mixte de plaisir et de douleur. C’est sur ce dernier point qu’Épicure se démarque de la conception répandue qui nous fait parler, par exemple, d’un « plaisir de manger », d’un « plaisir de boire », alors que nous ne parlons pas volontiers d’un « plaisir de ne pas avoir faim », d’un « plaisir de ne pas avoir soif ». D’après cette conception courante, il faut, pour que le plaisir surgisse, que le manque ne soit pas encore comblé, que le besoin fasse toujours sentir sa pointe. Mais c’est là, estime Épicure, confondre le plaisir avec l’excitation : or l’excitation, la tension non résolue, est une forme typique de ce mal qu’est la douleur. Le plaisir, ce n’est pas l’excitation, c’est la satisfaction, la calme quiétude qui fait qu’on n’a justement « plus besoin du plaisir ». Si nous représentons la douleur par un nombre négatif, plus ou moins grand selon l’importance du manque, nous devrons représenter le plaisir, non par un nombre positif qui serait lui aussi plus ou moins grand, mais par l’unique nombre zéro, toujours égal à lui-même.

Telle est la conception du plaisir qu’Épicure entend justifier dans le premier paragraphe du texte, en la fondant sur ce qu’il appelle « une théorie non erronée des désirs ». Car pour ne pas se tromper sur la nature du plaisir, il faut ne pas se tromper sur ce que sont nos désirs ; et pour ne pas se tromper sur ce que sont nos désirs, il faut « se rendre compte » que « les uns sont naturels, les autres vains », et que « parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires et les autres naturels seulement ». Pour le conglomérat d’atomes qu’est tout individu, il est « naturel » de désirer combler ce qui lui manque et restaurer son intégrité en mangeant quand il a faim, en buvant quand il a soif. Certes, un désir peut être « naturel » sans être « nécessaire » : l’être humain peut désirer boire autre chose que de l’eau. Mais quand le désir naturel d’un individu est nécessaire, autrement dit quand ce désir ne peut pas ne pas être satisfait, l’intégrité que l’individu tend à restaurer est une intégrité qu’il a forcément déjà connue. C’est le cas lorsque cet individu fuit ce qui le terrorise (désir nécessaire « pour le bonheur »), lorsqu’il évite la souffrance physique (désir nécessaire « pour la tranquillité du corps »), et, bien entendu, lorsqu’il mange et boit afin de ne pas mourir (désir nécessaire « pour la vie même »). Aucun de ces désirs ne promet une satisfaction inouïe : le plaisir visé est à chaque fois un plaisir déjà éprouvé, un plaisir à retrouver, non un plaisir à conquérir. Il en va tout autrement lorsque l’individu désire, par exemple, s’enrichir, exercer un pouvoir, être admiré de tous. Les désirs de ce genre, Épicure ne demande pas à son disciple de les bannir, comme si le plaisir qu’ils permettent éventuellement d’atteindre devait être exclu par principe : il lui demande de « se rendre compte » qu’ils sont « vains ». « Vain » veut d’abord dire « vide ». Le manque que ces désirs aspirent à combler, manque de richesse, de pouvoir, de gloire, etc., n’est justement pas un véritable manque, c’est un vide indéfini : pour le conglomérat d’atomes que je suis, il n’y a pas d’autre manque que le déficit bien circonscrit dont je souffre quand je suis privé d’une partie de moi-même. « Vain » veut dire également « illusoire ». Les désirs vains nous trompent en ce qu’ils nous promettent une satisfaction inouïe, différente du simple retour à l’intégrité que nous avons toujours déjà connue, un plaisir qui ne serait donc pas mesuré par le nombre zéro, mais par un nombre positif aussi grand que l’on voudra. C’est là une illusion, car en réalité « nous faisons tout », y compris les gigantesques travaux qu’exige la quête de la richesse, du pouvoir ou des honneurs, dans l’unique but « d’éviter la douleur physique et le trouble de l’âme » et de retrouver ainsi la quiétude de l’intégrité. La preuve en est que « lorsque nous y avons réussi », et quelle que soit la facilité ou la difficulté du parcours antérieur, « toute l’agitation de l’âme tombe, l’être vivant n’ayant plus à s’acheminer vers quelque chose qui lui manque, ni à chercher autre chose pour parfaire le bien-être de l’âme et celui du corps ». Certes, le sentiment de complétude retrouvée qui marque la satisfaction des désirs nécessaires serait également le nôtre si nous obtenions un jour, après les avoir tant convoités, la richesse, le pouvoir ou la gloire. Pour vide et illusoire qu’elle soit, cette convoitise ne peut donc être purement et simplement condamnée. La théorie des désirs qu’Épicure propose ici n’interdit rien, n’oblige à rien. Dépourvue de visée moralisatrice, n’ayant d’autre ambition que d’être « non erronée », elle nous demande seulement de « rapporter » nos « choix » et nos « aversions » à leur unique, à leur véritable objet, à ce « zéro » qu’est « la perfection de la vie heureuse », perfection consistant dans « la santé du corps » (suppression de cette grandeur négative qu’est la souffrance) et « l’ataraxie de l’âme » (suppression de cette grandeur négative qu’est le « trouble », simple inquiétude ou angoisse, voire terreur). Cette théorie nous apprend au fond à nous conduire intelligemment : « Si ta quête est un désir vain, enseigne Épicure, poursuis-la, mais en connaissance de cause, en sachant que le plaisir que tu atteindras peut-être après bien des efforts, donc après une longue douleur, ne te donnera pas davantage que ce que te donne depuis toujours la satisfaction de tes besoins vitaux : demande-toi alors si cela en vaut la peine. »

Ce sont les principes de cette conduite intelligente qu’Épicure va formuler au deuxième paragraphe. En abordant cette partie du texte, le lecteur-disciple sait désormais « pourquoi » le plaisir est « le commencement et la fin de la vie heureuse ». Ayant lu et compris le premier paragraphe, il sait que le plaisir est la plénitude que nous avons toujours déjà connue et que nous aspirons à retrouver quand nous l’avons perdue, autrement dit « le bien primitif et conforme à notre nature ». Il sait en outre qu’il n’y a pas d’autre alternative au plaisir que le besoin du plaisir, autrement dit la douleur, que ces deux « affections » sont nos seuls critères du bon et du mauvais, nos seules « règles pour mesurer et apprécier » ce qui se présente . Sachant tout cela, que doit-il « choisir » et que doit-il « éviter » au cours de sa vie ? Puisque « tout plaisir, pris en lui-même et dans sa nature propre, est un bien », doit-il rechercher n’importe quel plaisir, ne renoncer à aucun, pas même à ceux – par exemple les plaisirs de la débauche - dont on peut prévoir qu’ils entraîneront « des peines qui les surpassent » par leur intensité et leur durée ? Et puisque « toute douleur est un mal », doit-il fuir systématiquement n’importe quelle douleur, y compris celles – par exemple les douleurs qu’inflige un traitement médical sévère – qu’il est nécessaire d’endurer pour pouvoir continuer à vivre et connaître ainsi « un plaisir qui les surpasse » ? Faire du plaisir « le commencement et la fin » du bonheur condamnerait alors l’individu à s’enfermer dans la jouissance de l’instant présent sans se préoccuper de ce qui arrivera. C’est ce que pensent les adversaires de l’épicurisme : la sagesse ne peut venir, selon eux, que du pouvoir qu’exerce sur nos affections une raison souveraine, dominatrice, contraignante, calculant les conséquences de nos actions et nous imposant le devoir d’en tenir compte. Mais la sagesse épicurienne consiste en un tout autre calcul. Pour le comprendre, maintenons fermement le principe selon lequel tout plaisir est un bien : ce principe reste inébranlable, même dans les « cas » où « nous traitons le bien comme un mal ». Tous les plaisirs sont « bons », tous, y compris les plaisirs que la morale réprouve, les plaisirs du débauché par exemple. Ils sont tous bons car ils sont tous, au fond, le même plaisir, la même intégrité restaurée, la même quiétude retrouvée, et ne sauraient donc être dissociés en « bons » et « mauvais ». Le plaisir prétendument « mauvais » auquel il est sage de renoncer pour éviter de grandes peines futures est exactement celui qu’on obtiendra en évitant ces peines : on y renonce donc pour mieux l’obtenir, on y renonce, insiste Épicure, « précisément parce que le plaisir est le bien primitif et conforme à notre nature » et non malgré cela. Or si c’est en renonçant à la débauche qu’on atteint le plaisir qu’elle promet, celui qui persiste à s’y vautrer fait un choix peu judicieux. On le voit, la raison qui nous permet d’apprécier chaque plaisir et chaque douleur « par une comparaison des avantages et des inconvénients à attendre » n’a rien d’un pouvoir coercitif et moralisateur : il s’agit seulement d’être intelligent. Loin de s’opposer aux affections, loin de les brider, cette raison n’a pas d’autre règle de calcul que celle que les affections elles-mêmes lui fournissent : chaque douleur en tant que quantité négative plus ou moins grande, chaque plaisir en tant que suppression de cette quantité négative, donc en tant que « zéro » identique à tout autre plaisir.

Suffit-il toutefois de calculer intelligemment ses plaisirs et ses peines pour s’assurer une « vie heureuse » ? Aussi juste que soit ce calcul, les affections qu’il mesure et compare sont par définition soumises aux aléas de l’existence : le manque que nous « faisons tout » pour combler risque toujours de ne pas pouvoir l’être. Une vie dont le plaisir est le commencement et la fin ne semble pas pouvoir être une vie parfaitement autarcique, insensible à ce qui survient, aux coups du sort, à la ruine, aux catastrophes. Or n’est-ce pas ce qu’on exige, objectera-t-on, d’une vie qui ne serait pas seulement heureuse par intermittences, quand les événements s’y prêtent, mais le serait toujours quoi qu’il arrive ? Pour répondre à cette objection, Épicure reprend, dans le dernier paragraphe du passage, la distinction qu’il avait formulée au commencement entre le désir naturel et celui qui ne l’est pas : « se procurer » l’objet du désir, écrit-il, est « aisé » dans le premier cas, « malaisé » dans le second. Cette opposition permet de désamorcer l’objection. Elle fait en effet tomber toute la pression des événements du seul côté des désirs vains et de la difficulté de les satisfaire : c’est exclusivement de ce côté que des hasards malheureux sont à craindre. La facilité de satisfaire les désirs naturels met en revanche cette satisfaction à l’abri, surtout si ces désirs sont en outre « nécessaires », tels, par conséquent, que nous devons les avoir déjà satisfaits pour pouvoir en parler. Une ligne de partage sépare ainsi le « peu » qui nous suffira toujours, quoi qu’il arrive, de « l’abondance » ou de « l’opulence » qui nous comble parfois, mais risque à tout moment de nous manquer. Épicure n’enjoint pourtant pas à son disciple de « toujours vivre de peu », comme s’il était moralement répréhensible d’aimer le luxe. Pour lui, pratiquer l’ascétisme systématique ne serait pas vertueux, mais simplement stupide : ce serait se priver par principe de plaisirs superflus qui valent autant que les plaisirs nécessaires. Il est en revanche judicieux, soutient-il, de pouvoir s’en priver sans souffrir, de « savoir se contenter de peu », si on le fait pour la bonne raison : parce qu’on a compris que les plaisirs nécessaires valent autant que les plaisirs superflus. Cette ligne de conduite intelligente permet de « se suffire à soi-même », d’atteindre l’autarcie requise par le concept de « vie heureuse ». Elle permet même d’aller au-delà de l’autarcie, qui est certes « un grand bien » en ce qu’elle met à l’individu l’abri de tous les événements pris en bloc, mais qui n’est pas encore le bien suprême, lequel consiste dans le pouvoir de répondre adéquatement à tous les événements considérés dans leur diversité. Or l’individu qui sait « se contenter de peu », l’individu qu’aucun dénuement ne prend au dépourvu, est du même coup l’individu le mieux armé pour accueillir positivement l’opulence quand elle survient. C’est lui, en effet, qui en jouira « le plus vivement ». Cette opulence qui promet à ceux qui la désirent un plaisir inouï, mais qui ne leur fait éprouver au mieux qu’un plaisir identique à tous les plaisirs, un zéro égal à tout autre zéro, c’est à ceux « qui ont le moins besoin d’elle » qu’elle réserve la grâce exceptionnelle d'un plaisir enfin positif, d'une satisfaction effectivement inouïe.

 

          En lien avec cette explication, on pourra lire, dans le chapitre « Penser avec les maîtres » :

               - Épicure : La mort n’est rien pour nous

               - Aristote: La fatigue d'être

          Dans le chapitre « Explications de textes » :

               - Épicure : Rien d’autre que les atomes et le vide

               - Lucrèce : L’évidence des sens

               - Epictète: Ce qui dépend de nous

               - Marc-Aurèle: On peut toujours ce qu'on doit

               - Sextus-Empiricus: L'art de vivre n'existe pas

               - Platon: Au moins deux fonctions dans l'âme

               - Saint Thomas: L'appétit

          Et dans le chapitre « Notions » :

               - Le Désir

               - La Douleur

               - Le Mal

               - Les Passions

               - Le Plaisir

               - La Sagesse

 

BIBLIOGRAPHIE

Marcel CONCHE : Sur Épicure, Paris, Éd. Encre Marine, 2014

 

 

 

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